Evaluation finale du projet TALK PAIX CAMEROUN

https://cfi.fr/fr/appel-offres/evaluation-finale-externe-du-projet-talk-paix-cameroun

1. Description des prestations

Les prestations confiées au prestataire seront :

La réalisation de l’évaluation finale du projet Talk Paix. Cette évaluation finale portera sur l’ensemble de la période d’exécution du Projet et prendra en compte les résultats du dispositif de suivi & évaluation recueillis tout au long du Projet.

A noter : CFI a fait le choix de faire réaliser cette évaluation finale au cours du dernier semestre de mise en œuvre du Projet afin de permettre au Prestataire de rencontrer les différentes parties prenantes, notamment les bénéficiaires direct·es lors des dernières activités du projet.

Ainsi, l’évaluation finale devra permettre :

1. 1. de fournir une analyse critique et objective de la conception du Projet, de ses objectifs, des activités prévues et déployées, ainsi que de sa mise en œuvre sur toute sa période d’exécution ;
   2. d’évaluer le Projet au travers des critères CAD de pertinence, de cohérence, d’efficacité, d’efficience, d’effets, d’impact et de durabilité, en répondant aux questions évaluatives présentées à l’annexe 1 ;
   3. de mesurer le niveau d’atteinte des objectifs général et spécifique initialement fixés ;
   4. d’évaluer les résultats obtenus à court et moyen termes du projet Talk Paix, sur les différentes typologies de bénéficiaires direct·es (médias, OSC, autorités locales, et jeunes de la société civile):
   5. d’évaluer dans la mesure du possible, les résultats obtenus à court et moyen termes sur un échantillon des bénéficiaires finaux de certains médias soutenus par le projet Talk Paix ;
   6. d’évaluer les besoins de l’ensemble des parties prenantes touchées par le projet (Partenaires, Prestataires, OSC, journalistes et membres d’administration …) mais qui n’ont pas été couverts par le Projet pour en tirer des enseignements pour le futur ;
   7. de tirer des enseignements et de proposer aux différentes instances de pilotage du Projet (COPIL, CFI, CDCS) des recommandations d’ordre stratégique et opérationnel (notamment en termes d’objectifs, de modes opératoires et de champs d’intervention) dans la perspective de capitalisation des bonnes pratiques pour de futurs projets d’appui aux médias camerounais sur la thématique du dialogue citoyen et la lutte contre la désinformation.

2. Méthodologie des prestations

Pour réaliser l’évaluation finale, le prestataire s’appuiera notamment sur la documentation du Projet, voir liste en annexe 3, ainsi que sur la documentation qu’il recueillera par lui-même.

En complément de cette étude documentaire, le prestataire appliquera la méthodologie d’évaluation qui aura été présentée dans son offre et qui aura été acceptée par CFI ; ainsi, il pourra déployer les différents outils d’enquête qu’il aura conçus, en présentiel au Cameroun et en distanciel si besoin en dehors du pays, à savoir des entretiens individuels ou collectifs, des focus group, des enquêtes en ligne via des questionnaires, des études de cas, des sondages, etc, auprès des différentes parties prenantes du Projet, à savoir le bailleur, les prestataires de mise en œuvre, les expert·es mobilisé·es, les personnels des médias bénéficiaires, un échantillon des représentant·es de la société civile, des autorités locales, et des jeunes bénéficiaires.

De plus, il tentera, dans la mesure du possible, d’analyser les résultats et les effets du Projet auprès d’un échantillon de bénéficiaires finaux.

A noter : les outils d’enquête devront être déployés en français et en anglais pour chacune des typologies de bénéficiaires.

3. Organisation de l’évaluation finale

Un comité de pilotage (le « Copil ») de l’évaluation sera mis en place. Il sera composé d’un∙e représentant·e du ministère de l’Europe et des affaires étrangères (CDCS ou/et ambassade de France, selon leurs disponibilités), et côté CFI, du Directeur de la direction Afrique ou de la Directrice adjointe de la direction Afrique, de la Responsable du Projet et de la Chargée de mission évaluation qualité.

Le Copil se réunira avec le prestataire, en présentiel ou en distanciel (à définir par CFI en fonction de la nature de la réunion) pour la réunion de cadrage et pour examiner les différents livrables et formuler des observations, notamment lors du cadrage de la prestation, à la fin de chacune des phases de la Prestation, ainsi que pour la présentation des résultats de l’évaluation par le prestataire.

La Chargée de mission évaluation qualité à CFI et la Responsable de projets seront les interlocutrices principales du prestataire. Elles assureront l’organisation des réunions du comité de pilotage, seront destinataires des livrables indiqués ci-dessous et en assureront la diffusion auprès des membres du Copil.

Tous les rendez-vous avec les parties prenantes seront organisés par le Prestataire, en individuel, ou en groupe, selon la méthodologie qui sera détaillée dans son offre et qui aura été acceptée par CFI. L’ensemble des outils d’enquête seront conçus, rédigés et administrés par le prestataire conformément aux méthodologies détaillées dans son offre, et feront l’objet de validation par CFI.

L’évaluation se déroulera en quatre phases :

Phase 1 – Cadrage de l’étude : cette phase, qui commencera par une réunion de cadrage organisée par CFI en présentiel ou en distanciel (à définir par CFI), commencera par une présentation Powerpoint de l’offre du prestataire et sera destinée à un échange entre le prestataire et le Copil pour apporter des précisions sur :

• les attentes de CFI, du MEAE/CDSC
• le matériel remis à cette occasion au prestataire (documentation, liste des contacts),
• l’organisation générale de l’évaluation,
• le calendrier prévisionnel de mise en œuvre,
• la présentation des attendus au niveau des divers livrables.

Dans la perspective de la rédaction de la note de cadrage, pour compléter sa compréhension des attentes des commanditaires, le prestataire conduira lors de cette phase les premiers entretiens, à distance ou en présentiel, auprès de la responsable de projets de CFI, de la direction géographique de CFI, du Partenaire de mise en œuvre (ADISI Cameroun) et du bailleur.

Après la réunion de cadrage et l’étude des principaux documents, le prestataire remettra à la Chargée de mission évaluation qualité et à la Responsable du projet la note de cadrage (environ 10/12 pages, hors annexes).

La note de cadrage sera présentée par le prestataire, sous la forme d’un document Powerpoint, au cours d’une réunion avec le Copil, qui la validera et formulera ses observations. En cas de demande de modifications de la part du Copil, le prestataire disposera de quatre (4) jours calendaires pour envoyer la version modificative de la note de cadrage.

Phase 2 – Etude documentaire, entretiens à distance ou en présentiel avec CFI, le MEAE (CDCS et ambassade de France) et les principales parties prenantes du Projet et conception des outils d’enquête : le prestataire étudiera les documents remis par CFI lors de la phase 1, ainsi que ceux qui pourraient lui être remis au cours des entretiens en phase 2. Il pourra analyser et consolider les rapports narratifs et financiers, les compte-rendus des activités et les questionnaires d’évaluation des bénéficiaires direct·es du projet. Il poursuivra les entretiens à distance ou en présentiel à partir de la liste des contacts qui lui sera remise dès la Notification du contrat auprès du Partenaire ADISI Cameroun, du Prestataire principal Fondation Conseil Jeunes et des expert·es mobilisé·es.

Les outils d’enquête notamment les différents types de questionnaire pour les enquêtes en présentiel ou en ligne, les entretiens individuels ou collectifs ou les focus groups, les études de cas, etc. seront proposés par le prestataire et devront être validés par le Copil, au plus tard dix (10) jours avant le démarrage de la phase 3.

NB : Une partie des parties prenantes sont anglophones. Le Prestataire devra donc être bilingue franco-anglais et prévoir une version française et une version anglaise de chaque outil d’enquête qu’il produira.

À l’initiative de CFI, une réunion de débriefing du prestataire avec le Copil sera organisée, afin de valider la phase 2 et de décider de la date de lancement de la phase 3.

Phase 3 – Enquête de terrain : au cours de cette phase, le prestataire rencontrera au Cameroun les parties prenantes locales du Projet, à savoir les représentant·es de l’ambassade de France, les dirigeant·es des dix médias bénéficiaires du Projet ainsi que les responsables éditoriaux, les journalistes et le personnel technique ayant participé aux activités du Projet. De plus, le prestataire rencontrera un échantillon représentatif des responsables des OSC et des pouvoirs publics, ainsi que des trente jeunes issu·es de la société civile camerounaise ayant participé au Projet.

Le Prestataire procèdera ainsi au recueil d’informations, à l’aide des outils d’enquêtes validés par le comité de pilotage, auprès des bénéficiaires direct·es du Projet et des autres parties prenantes du Projet.

Il analysera les résultats et les effets du Projet auprès des bénéficiaires direct·es et, dans la mesure du possible, d’un échantillon de bénéficiaires finaux.

CFI et le cabinet s’efforceront de faire coïncider l’enquête de terrain avec une ou plusieurs activités du projet planifiées au cours du mois de janvier 2024 dans une ville du Nord du Cameroun.

A des fins de parangonnage, le Prestataire s’efforcera d’interroger d’autres bailleurs intervenants dans le secteur des médias au Cameroun afin d’identifier leurs axes d’intervention et leur complémentarité avec le Projet.

A l’issue de son enquête de terrain et préalablement à la rédaction du rapport d’évaluation (phase 4), une réunion de débriefing de la phase 3 sera organisée entre le prestataire et le Copil, au cours de laquelle le prestataire présentera ses premières analyses, sous format Powerpoint.

Phase 4 – Rédaction des rapports d’évaluation : cette phase sera décomposée en deux étapes, la rédaction du rapport provisoire d’évaluation et sa finalisation.

1 – Le rapport provisoire sera présenté au Copil au moyen d’une présentation Powerpoint des différents points d’intérêts et des conclusions de l’évaluation. Le Copil fera part de ses observations dont le prestataire devra tenir compte lors de la rédaction du rapport final pour que celui-ci soit validé.

2 – Le rapport final sera présenté au comité de direction de CFI, au MEAE (CDCS / ambassade de France) au moyen d’une présentation Powerpoint des différents points d’intérêts et des conclusions de l’évaluation, tenant compte des remarques du Copil sur le rapport provisoire.

3 – Les principaux enseignements seront partagés dans la mesure du possible aux bénéficiaires du Projet lors d’un séminaire organisé dans le cadre des activités du Projet et qui réunira les responsables éditoriaux des médias bénéficiaires du Projet à Yaoundé, au Cameroun. NB : cette présentation, s’adressant aux bénéficiaires du projet, devra être réalisée en français et en anglais et nécessitera la réalisation d’un support de présentation dans les 2 langues.

4. Calendrier prévisionnel

Phase 1 : Cadrage de l’évaluation

• Au plus tard sept (7) jours calendaires après la signature du contrat pour l’évaluation finale : réunion de cadrage entre le comité de pilotage et le prestataire, et remise des éléments documentaires.
• Au plus tard quinze (15) jours calendaires après la réunion de cadrage : remise de la note de cadrage par le prestataire.
• Au plus tard quinze (15) jours calendaires après réception de la note de cadrage : validation de la note de cadrage par CFI, lors d’une réunion d’échange sur la note de cadrage avec le prestataire.

Phase 2 : Etude documentaire, entretiens avec les principales parties prenantes & conception d’outils d’enquête

• Au plus tard trente (30) jours calendaires après la validation de la note de cadrage : envoi des matrices des outils méthodologiques, notamment des questionnaires d’enquête à CFI.
• Au plus tard sept (7) jours calendaires après la date de validation des matrices de questionnaires d’enquête par CFI : Réunion de débriefing de la phase 2 et lancement de la phase 3.

Phase 3 : Enquête de terrain (dans la mesure du possible en janvier 2024 à l’occasion d’une ou plusieurs activités du Projet)

• Au plus tard quarante-cinq (45) jours calendaires après la date de la réunion de débriefing de la phase 2 : réunion de débriefing de la phase 3.

Phase 4 : Rédaction du rapport

• Au plus tard trente (30) jours calendaires après la date de la réunion de débriefing de la phase 3 : remise du rapport provisoire.
• Au plus tard sept (7) jours calendaires après la date de remise du rapport provisoire : réunion de présentation du rapport provisoire au comité de pilotage (sous forme d’une présentation Power Point).
• Au plus tard sept (7) jours calendaires après la date de transmission des remarques sur le rapport provisoire : remise du rapport final et de la synthèse.
• Au plus tard sept (7) jours après la date de remise du rapport final : présentation du rapport final au comité de direction de CFI et au MEAE (sous forme d’une présentation Power Point).
• Au plus tard quinze (15) jours après la date de remise du rapport final : présentation du rapport final à toute ou partie des bénéficiaires du Projet (sous forme d’une présentation Power Point).

5. Livrables et échéances prévisionnels

Livrables

Echéances

Note de cadrage en français

Au plus tard quinze (15) jours calendaires après la réunion de cadrage

Matrices de questionnaires d’enquête en français et en anglais

Au plus tard trente (30) jours calendaires après la validation de la note de cadrage

Rapport provisoire en français

Au plus tard trente (30) jours calendaires après la réunion de débriefing de la phase 3

Présentation PPT du rapport provisoire au Copil en français

Au plus tard sept (7) jours calendaires après la date de remise du rapport provisoire

Rapport final en français et synthèse en français

Au plus tard sept (7) jours après la transmission des remarques sur le rapport provisoire

Présentation PPT du rapport final au CODIR et au MEAE en français

Au plus tard sept (7) jours après la date de remise du rapport final

Présentation PPT du rapport final aux bénéficiaires en français et en anglais

Au plus tard quinze (15) jours après la date de remise du rapport final

Synthèse du rapport final en anglais

Au plus tard quinze (15) jours après la validation du rapport final

Les livrables devront être rédigés en français et en anglais, conformément aux indications fournies ci-dessus. Les outils d’enquête et le document présentant les principaux résultats et enseignements de l’évaluation du Projet seront rédigés en français et en anglais et présentés par le Prestataire dans ces deux langues.

La langue de communication utilisée dans le cadre de cette Prestation, pour les réunions et l’ensemble des livrables au COPIL, CODIR et au MEAE sera le français.

Tout livrable non-rédigé dans la langue demandée ci-dessus, fera l’objet d’un refus par CFI, le Prestataire devra effectuer les modifications afin de se conformer à la langue imposée dans un délai qui lui sera transmis par CFI sans que cela ne fasse l’objet d’une rémunération ou compensation de quelque nature ou montant qu’elle soit.

1. DUREE PREVISIONNELLE DU CONTRAT

La durée du futur Contrat sera de neuf (9) mois à compter de la date de signature par la dernière des deux parties.

Le futur contrat pourra faire l’objet d’une (1) reconduction de deux (2) mois dans les modalités définies au sein de cet article. La durée totale maximale du contrat, reconduction comprise, ne pourra excéder onze (11) mois. La reconduction est tacite.

En cas d’absence de reconduction, aucune compensation ni indemnité de nature quelle qu’elle soit ne pourra être demandée par le Prestataire

2. LIEU D’EXECUTION DES PRESTATIONS

Les prestations seront principalement exécutées en France, ou dans le lieu habituel d’exercice du prestataire, ainsi qu’au Cameroun pour la mission de terrain. Les réunions du comité de pilotage, de travail et d’échanges avec CFI, pourront être organisées en visio-conférence ou au siège de CFI (Issy-les-Moulineaux), sur demande de CFI.

3. VALEUR TOTALE ESTIMEE

3.1. Montant et forme des prix

L’enveloppe financière maximale allouée à la réalisation des prestations dans le cadre du contrat s’élève à vingt mille euros hors taxes (20 000 € HT).

Les prestations du contrat sont réglées par un prix global et forfaitaire fixé dans le devis estimatif daté et signé par la société candidate (incluant notamment la totalité des frais de mission, des frais administratifs et les éventuels frais de sous-traitance).

3.2.Prix en cas de sous-traitance

En cas de sous-traitance, les prix du contrat sont réputés couvrir les frais de coordination et de contrôle, par le prestataire, de ses sous-traitants ainsi que les conséquences de leurs défaillances éventuelles.

ANNEXE 1 : Questions évaluatives (liste non exhaustive)

La présente liste est non-exhaustive et peut faire l’objet de modifications ultérieures de la part de CFI. Elle peut également faire l’objet d’ajout(s) de la part du prestataire.

Dans le cadre de l’exécution des prestations, le prestataire fournira des réponses à chacune de ces questions, conformément à l’article « 2.2 prestations confiées au prestataire » du présent document.

1. En termes de pertinence :

2. Le Projet répondait-il aux besoins de renforcement des compétences des médias camerounais, notamment des journalistes, en termes de vérification des informations en contextes sensibles ?

3. Le Projet tel qu’il a été conçu, à travers sa logique d’intervention en 3 composantes, ainsi que l’ensemble des activités déployées, était-il pertinent pour atteindre les objectifs poursuivis, principaux et spécifiques, à savoir :

   • • Objectif général : Contribuer à la stabilité, à la paix et à la cohésion sociale au Cameroun, notamment dans les régions traversées par des crises, en renforçant la capacité des médias à produire une information pluraliste, fiable et inclusive et en développant la citoyenneté numérique des jeunes. – Objectif Spécifique 1 : Renforcer la capacité des médias à produire une information objective, vérifiée et inclusive, notamment dans les zones en crise, et à développer une offre médiatique encourageant le dialogue, la concertation et la participation citoyenne, notamment celle des femmes, à un débat public apaisé. – Objectif Spécifique 2 : Consolider le rôle des jeunes et de la société civile en tant que rempart, aux côtés des médias, contre la production et la circulation des fausses informations et des discours de haine, contribuant ainsi à l’animation du dialogue social et à la consolidation de la paix.

4. Le choix du périmètre géographique (Yaoundé, Extrême Nord, Nord, Sud-ouest et Nord-ouest) était-il pertinent pour atteindre les objectifs du Projet ?

5. Le choix des bénéficiaires du Projet, des médias, des journalistes, des techniciens, des OSC, des autorités publiques, et des trente jeunes de la société civile, était-il pertinent pour atteindre les objectifs poursuivis, principal et spécifiques ?

6. Le choix des partenaires de mise en œuvre, et des expert·es intervenant·es était-il pertinent pour atteindre les objectifs du projet ?

7. Les actions de sensibilisation au genre, mises en œuvre dans le cadre des activités du projet, étaient-elles pertinentes pour atteindre les objectifs du projet ?

8. Les adaptations faites au cours du projet ont-elles permis, si besoin, d’en améliorer la pertinence ?

9. Les objectifs poursuivis par le Projet sont-ils toujours d’actualité à ce stade d’avancement du Projet ? Le Projet correspond-il toujours aux attentes des différentes parties prenantes ?

10. Le système de suivi et évaluation du Projet a-t-il confirmé la pertinence des indicateurs du cadre logique ? Si non, a-t-il identifié d’autres indicateurs qui permettent de mesurer de manière plus pertinente et efficace l’atteinte des objectifs du Projet ?

11. En termes de cohérence :

12. Les objectifs à atteindre étaient-ils cohérents entre eux, réalistes et atteignables ? Les activités prévues permettaient-elles d’atteindre les objectifs opérationnels visés et les résultats attendus dans le chronogramme prévu et avec les moyens humains et financiers envisagés ?

13. La structure logique du Projet était-elle basée sur des relations de cause à effets solides ?

14. Le projet a-t-il pris en compte les projets d’autres bailleurs de fonds et opérateurs dans le même domaine ?

15. En termes d’effectivité et d’efficience :

16. Les activités menées ont-elles été réalisées tel qu’initialement prévu, dans le chronogramme et les conditions initiales ? Dans le cas contraire, quelles ont été les adaptations correctives mises en œuvre et leurs justifications ?

17. Comment la mise en œuvre des activités du projet s’est-elle déroulée, avec l’ensemble des partenaires de mise en œuvre, des prestataires et des bénéficiaires direct·es ? Quelle a été la qualité de la coordination entre les différentes parties prenantes du projet, notamment entre CFI, ADISI-Cameroun, Fondation Conseil Jeunes et entre CFI et le MEAE (ambassade de France et CDCS) ?

18. En termes d’efficacité :

19. Les activités menées dans le cadre du Projet sont-elles jugées utiles et de qualité par les bénéficiaires direct·es du projet ? Ont-elles permis d’atteindre les résultats attendus ?

20. Les médias et leurs personnels bénéficiaires ont-ils·elles réussi à mettre en œuvre de manière concrète les enseignements, conseils, recommandations prodiguées par les expert·es intervenant·es lors des activités du projet (formations et coaching) pour améliorer leurs pratiques journalistiques et la qualité de leurs contenus, notamment en termes de vérification de l’information ? Les médias bénéficiaires ont-ils réussi à produire des émissions interactives qui permettent de promouvoir le dialogue citoyen et inclusif ?

21. Les activités, formations et rencontres organisées en présentiel, ont-elles permis de renforcer la cohésion et l’implication des différentes typologies des bénéficiaires direct·es autour du dialogue citoyen ?

22. Le projet a-t-il permis de générer des synergies efficaces entre les médias, les journalistes, les OSC et les autorités locales bénéficiaires, débouchant sur la production de contenus, notamment d’émissions interactives, dépolarisés, fiables, inclusifs et favorisant le dialogue, la concertation et la participation citoyenne, notamment des femmes, dans un débat public apaisé ?

23. Le projet a-t-il permis aux jeunes bénéficiaires de consolider leur rôle de rempart, au côté des médias, contre la production et la circulation des fausses informations et des discours de haine, contribuant ainsi à l’animation du dialogue social et à la consolidation de la paix, grâce aux ateliers d’éducation aux médias ?

24. Les adaptations faites au cours du projet ont-elles permis d’en améliorer l’efficacité ?

25. La prise en compte du genre dans le projet a-t-elle permis de sensibiliser les bénéficiaires à la lutte contre les stéréotypes de genre dans les médias camerounais et à augmenter la production de contenus visant à promouvoir le rôle des femmes dans la cohésion sociale et le débat public ?

26. En termes d’effets, d’impact et de durabilité :

27. Quels sont les changements les plus significatifs, les évolutions majeures et durables, ressenties par les bénéficiaires direct·es depuis le début du projet ?

28. Les compétences des bénéficiaires du projet en termes de production de contenus journalistiques dépolarisés, fiables, inclusifs, d’émissions interactives, et d’éducation aux médias, ont-elles été suffisamment renforcées et pérennisées pour contribuer à la stabilité, à la paix et à la cohésion sociale au Cameroun, notamment dans les régions sensibles ?

ANNEXE 2 : Liste non-exhaustive des parties prenantes

NB : la liste et les coordonnées des contacts mentionnés ci-dessous de 1 à 5 seront fournis par CFI.

1. CFI (4 personnes) : Le Directeur Afrique, la Responsable du Projet, la Responsable du pôle gestion cofinancements et la Chargée de Gestion.

2. MEAE (4 personnes)

• à la Centrale : la Responsable du projet à la Mission de la Gouvernance Démocratique
• CDCS (1 personne) : le Rédacteur stabilisation / Afrique centrale, orientale et australe
• Ambassade de France au Cameroun (2 personnes) : la Chargée de mission humanitaire et santé et l’Attachée de coopération Gouvernance, développement, humanitaire.

3. Les partenaires et prestataires principaux de mise en œuvre :

• • ADISI Cameroun (3 personnes) – Fondation Conseil Jeunes (3 personnes)

1. Les expert·es et intervenant·es (5 personnes) et les formatrices et formateurs formé·es dans le cadre du projet (6 personnes)
2. Les bénéficiaires direct·es :

5.1. Les médias bénéficiaires (10 médias – 2 journalistes et 2 responsables éditoriaux par média, soit 40 bénéficiaires au total)[1]

MEDIA

TYPE

VILLE

Composantes

Médias anglophones

Média 1

Presse écrite

Yaoundé (Centre)

Composante 1

Média 2

Radio

Buea (Sud-ouest)

Composante 1

Média 3

Radio

Buea (Sud-ouest)

Composantes 1 & 2

Média 4

Radio

Bamenda (Nord-ouest)

Composantes 1 & 2

Médias francophones

Média 5

Presse écrite

Yaoundé (Centre)

Composante 1

Média 6

Presse écrite

Yaoundé (Centre)

Composante 1

Média 7

Radio

Kousseri (Extrême-Nord)

Composantes 1 & 2

Média 8

TV

Yaoundé (Centre)

Composantes 1 & 2

Média 9

TV

Littoral (ouest)

Composante 1

Média 10

TV

Garoua

Composantes 1 & 2

1. 1. Les 30 jeunes issus de la société civile camerounaise ayant participé à la composante 3

5.3 Les pouvoirs publics et les OSC ayant participé à la composante 2 (22 à ce jour).

Organisations de la société civile et Administrations locales

Ville / Région

Nom des organisations

Yaoundé

Conseil National de la Communication

ART

Ministère de la communication

Access Digital

EdukMedia

PLAN INT’L CAMEROUN

eBASE AFRICA

defyhatenow

StopIntox

Association des journalistes culturels

CIPESA

Fondation Conseil Jeunes

Baffoussam

SNJC : Le Syndicat national des journalistes du Cameroun

Camasej : The National Bureau of the Cameroon Association of English-speaking Journalists

COMMINSUD : Community Initiative for Sustainable Development

DIGIcom

COVISDEV

SOPISDEW

Draufsicht

ANPPCAN Cameroon

SIRDEP

SYEF

Limbe

Liste des organisations en cours de sélection

Garoua

Liste des organisations en cours de sélection

ANNEXE 3 : Liste non-exhaustive des documents du Projet

1. La note de présentation du Projet ;
2. Le cadre logique du Projet ;
3. Le chronogramme du Projet à date ;
4. La convention de financement entre le CDCS et CFI ;
5. La convention de reversement de financement entre CFI et ADISI Cameroun ;
6. L’ensemble des documents de reporting du projet
7. La stratégie genre de CFI et la stratégie internationale de la France pour l’égalité entre les femmes et les hommes ;
8. Pour chacune des activités mises en œuvre dans le cadre du projet, les objectifs et le contenu de l’activité, les rapports de mission des expert·es intervenant·es, la liste des bénéficiaires et les fiches d’évaluation des bénéficiaires, le compte rendu de l’activité ;
9. Le dispositif de suivi-évaluation ainsi que les données recueillies ;
10. Le dossier des candidatures des médias avec les commentaires du jury de sélection et le document de synthèse de toutes les candidatures ;
11. La liste des productions des journalistes des médias bénéficiaires, qui ont été suivies par nos expert·es ;
12. La liste non exhaustive des coordonnées des personnes à interviewer (voir annexe 2).

[1] Les dirigeant·es des dix médias bénéficiaires pourront être interrogé·es bien que n’étant pas toujours personnellement bénéficiaires direct·es du Projet.

How to apply

DATE ET HEURE LIMITES DE REMISE DES DEVIS : lundi 4 septembre 2023 à 12:00 (CET Paris, Bruxelles, Copenhague, Madrid)

Envoi par e-mail à l’adresse suivante : evaltalkpaix@cfi.fr

avec impérativement en objet « Evaluation Talk Paix »

1. CONDITIONS D’ENVOI DES PROPOSITIONS

1.1. Contenu des propositions

Toute proposition incomplète fera l’objet d’un refus de la part de CFI sans que la société candidate n’ait la possibilité de la compléter.

Chaque société candidate doit produire une proposition complète comprenant l’ensemble des pièces et informations énumérées ci-après, sous peine d’être éliminée par CFI :

1. Une proposition technique (20 pages environ recto A4 hors annexes) décrivant la méthodologie proposée pour conduire les prestations, au regard notamment, de la propre expérience de l’équipe ou la personne dédiée au contrat au sein de la société candidate (détail des expériences en lien avec le contrat) ; Le ou la candidat∙e y exposera sa compréhension de l’évaluation attendue. Il ou elle fera état de sa propre expérience sur la manière d’aborder l’évaluation des projets qui permettent aux médias et à la jeunesse africaine, notamment camerounaise :
   • de renforcer leur capacité à vérifier l’information, notamment en contexte sensible ;
   • de renforcer leur capacité à produire et à diffuser une information fiable, dépolarisée et nuancée, notamment en contexte sensible ;
   • de renforcer leur capacité à travailler en réseau, à mettre en œuvre et à promouvoir des émissions interactives (pour les médias) et des initiatives d’éducation aux médias (pour les jeunes de la société civile) ou d’autres initiatives en faveur du dialogue citoyen, notamment en contexte sensible, et de la lutte contre la désinformation.

Il ou elle y proposera une matrice d’évaluation, détaillant les questions évaluatives pour répondre au présent appel à devis et aux questions évaluatives présentées en annexe 1, et donnera les indications utiles sur les méthodologies proposées (types d’enquêtes, parties prenantes interrogées, etc.).

Le ou la candidat∙e y présentera un calendrier prévisionnel de l’évaluation et indiquera sa disponibilité sur la période couvrant l’évaluation jusqu’à la remise de son rapport final.

La répartition des jours/expert par phase de l’évaluation et par membre de l’équipe sera indiquée. Les noms des expert∙es et leurs fonctions spécifiques dans le cadre de cette évaluation seront précisés. Un tableau récapitulatif mettra en regard le(s) nom(s) de(s) expert·e(s), les principaux travaux à effectuer et le nombre de jours/expert correspondant. Le nombre total de jours/expert prévu sera également pris en considération.

1. Le CV de chaque personne membre de l’équipe ou la personne en charge de l’exécution des prestations au sein de la société candidate ; Les références du ou de la candidat∙e devront être détaillées en matière d’évaluations de projets similaires, notamment sur les thématiques du dialogue citoyen, du journalisme en contexte sensible et de la lutte contre la désinformation, en Afrique et notamment au Cameroun. Les candidatures féminines sont les bienvenues.
2. Une proposition financière, indiquant le prix global et forfaitaire hors taxe (HT). Dans cette proposition, la société candidate indique le montant global et forfaitaire qu’elle propose au titre de son offre. Ce montant a valeur contractuelle.

L’ensemble de ces documents devra être rédigé en langue française par la société candidate sous peine de voir sa proposition éliminée par CFI.

1.2. Conditions d’envoi des propositions

La société candidate devra remettre sa proposition à l’adresse mail suivante : evaltalkpaix@cfi.fr, indiquée en page de garde du présent Appel à devis.

Les propositions complètes devront impérativement parvenir à CFI avant la date limite indiquée en page de garde du présent Appel à devis.

Seules seront reçues les propositions qui ont été reçues au plus tard à la date et à l’heure limites mentionnées en page de garde du présent Appel à devis. Les propositions qui sont reçues ou remises après ces date et heure ne seront pas prises en compte.

Une fois sélectionné, le prestataire devra fournir à CFI des documents complémentaires[1].

1.3. Délai de validité des propositions

Le délai de validité des propositions est fixé à soixante (60) jours calendaires à compter de la date limite de remise des offres.

En répondant au présent Appel à devis la société candidate a accepté sans réserve les conditions. Sa candidature et son offre l’engagent pour toute la durée prévue au présent article.

La société candidate ne peut se désengager avant expiration ce délai.

2. SELECTION DES PROPOSITIONS

2.1. Qualifications et compétences attendues de l’équipe en charge de la réalisation des prestations

L’équipe ou la personne dédiée au futur contrat au sein de la société candidate en charge de la réalisation des prestations devra disposer d’une expérience de minimum 3 (trois) années dans les évaluations de projets de développement en Afrique francophone et anglophone, une bonne connaissance des médias nationaux et locaux au Cameroun, ainsi que des enjeux de désinformation en contexte sensible, et en matière de construction du dialogue citoyen et d’éducation aux médias et à l’information auprès des jeunes. Une expertise « genre » en Afrique et notamment au Cameroun sera appréciée.

Certaines parties prenantes du Projet sont anglophones. Le Prestataire devra donc prévoir une équipe bilingue franco-anglais et concevoir notamment une version française et une version anglaise de chaque outil d’enquête qu’il produira (voir description des livrables ci-dessus).

2.2. Critères de sélection des propositions

Critères

Pondération

Critère 1

Valeur technique

80%

Sous-critère 1.1

Compréhension des objectifs, des enjeux et des attentes de la prestation pour CFI et ses bailleurs.

15

Sous-critère 1.2

Connaissance des contextes médiatiques, politiques, sociétaux camerounais (notamment des régions traversées par des crises dont l’Extrême nord et les régions anglophones) ; compréhension des enjeux de la désinformation et de son utilisation dans des contextes de crise et des enjeux de construction d’un dialogue citoyen, dépolarisé, nuancé et serein et d’éducation aux médias pour consolider la stabilité, la paix et la cohésion sociale.

25

Sous-critère 1.3

Qualification de l’équipe d’évaluation en rapport avec la prestation, expérience d’évaluations similaires au Cameroun ou dans d’autres pays d’Afrique dont la population pratique deux langues occidentales dont le français.

20

Sous-critère 1.4

Qualité de la méthodologie présentée dans l’offre, pertinence des outils proposés, du phasage de la prestation et des modalités de reporting au Copil et qualité de la présentation et de la rédaction de l’offre.

20

Critère 2

Valeur du prix

20%

Prix

20

[1] Une fois sélectionné, le Prestataire devra fournir à CFI des documents suivants :

• • Une attestation de régularité fiscale ou équivalent, datant de moins de six mois, attestant de la souscription des déclarations et les paiements correspondants à l’impôt sur le revenu, l’impôt sur les sociétés et la taxe sur la valeur ajoutée. Ce certificat est délivré par l’administration fiscale dont relève le demandeur ; – Une attestation de régularité sociale ou équivalent, datant de moins de six mois, attestant que la société candidate est à jour de ses déclarations sociales et du paiement des contributions et cotisations de sécurité sociale (en France, ce certificat est délivré en ligne sur le site de l’Urssaf) ; – Pour les sociétés domiciliées à l’étranger : Un document émanant des autorités tenant le registre professionnel ou un document équivalent certifiant cette inscription ou un document mentionnant son nom, sa dénomination sociale, l’adresse complète et la nature de l’inscription au registre professionnel ; – RIB officiel de la banque avec la dénomination sociale du Prestataire figurant au contrat et la devise du compte